Le poireau appartient à la grande famille des alliacées (on en compte plus de 500) tout comme l'aïl, l'oignon et la ciboulette. C'est une plante rustique qui supporte bien le froid de l'hiver. Sa culture se déroule en deux temps : on pratique d'abord un semis puis on repique les jeunes plants après avoir raccourci les feuilles et les racines. La récolte intervient 5 à 7 mois après la plantation. C'est le buttage, remonter la terre régulièrement sur le pied de la plante, qui permet d'augmenter la longueur de la partie blanche aussi appelée "fût".
Astuces : conservation, dégustation
Le poireau se conserve tout un hiver si ses pieds sont conservés en terre ou plantés dans un tas de sable. La conservation à la cave (frais et humide) peut-elle se prolonger quelques semaines à condition que les pieds de poireaux n’est pas été nettoyé de la terre adhérente (tout nettoyage supprime les micro-racines du poireau et abime son épiderme.
Le poireau est consommé principalement cuit à la vapeur ou à l’eau (pour des salades tièdes), émincé à la poêle pour servir de nid à des filets de poissons, ou à la cocotte dans des plats mijotés plus complexes.
Historique :
Légume ancien et très connu, le poireau vient du Moyen-Orient tout comme l'ail et l'oignon. Ce sont les Grecs et les Romains qui l'ont répandu dans toute l'Europe au cours des premiers siècles de notre ère. En France, il constitue avec l’oignon pendant des siècles la base des soupes. C'est la partie blanche enterrée aussi appelée "fût" qui est la plus appréciée.
"Faire le poireau", c'est attendre (on dit aussi "poireauter") en restant planté comme un poireau.